Dire oui au maître, d’accord ! Mais auquel, au fait ?
Maître d’œuvre, maître d’ouvrage, architecte… Autant de termes qui peuvent prêter à confusion lorsque l’on souhaite mener un projet d’aménagement d’espace ou un chantier de rénovation. Pourtant, il existe des différences essentielles à prendre en compte.
Alors, qui s’occupe de quoi ? Qui porte la responsabilité des travaux ? On vous explique tout !
Architecte et maitre d’œuvre : quelles différences de compétences ?
Expert du suivi de chantier, nous vous disions dans l’un de nos précédents articles que le maître d’œuvre est un véritable chef de projet. Doté d’une grande expérience de terrain, il connaît les différents corps d’état, les matériaux, les étapes d’un chantier, qu’il est censé respecter et mener à bien dans les délais impartis. Il a donc des obligations de moyens… Mais pas de résultats.
À noter que contrairement à l’architecte, il n’a pas de formation diplômante. Tiens, l’architecte, parlons-en ! Tout de noir vêtu, une grande écharpe au cou, c’est l’artiste ! On pourrait dire que, crayon en main, c’est un maître d’œuvre à ceci près qu’il est doté de compétences complémentaires en conception, acquises par sa formation. Autre différence, la profession d’architecte est réglementée (ce qui n’est pas le cas de celle du maître d’œuvre).
Architecte, maitre d’œuvre : quelles différences en termes de responsabilités ?
La double casquette de l’architecte lui permet d’être missionné sur l’entièreté d’un chantier ou uniquement sur la partie conception du projet.
Dans le premier cas, il porte la responsabilité entière du chantier, puisqu’il est l’unique interlocuteur à suivre les travaux.
Dans le second cas, s’il est uniquement concerté pour la réalisation des plans ou du conseil en aménagement d’espace, c’est le maître d’œuvre qui porte la responsabilité du chantier, l’architecte étant l’un des co-traitants du projet.
Dans tous les cas, que ce soit l’architecte ou le maître d’œuvre qui porte la responsabilité du chantier, ils sont tous les deux soumis aux mêmes règles en matière de garanties et d’assurances : garantie de parfait achèvement, garantie biennale et garantie décennale couvrent le propriétaire en cas de malfaçons.
